Menu
A la une / Essais bébé

Quand l’envie se fait sentir…

Avant les essais…

Quand j'ai rencontré celui qui, quelques années plus tard, deviendra mon mari, on n'a pas immédiatement parlé « bébés ». C'est logique, tu imagines un peu ?

« Hello, moi c'est Loumpy »

« Bonjour, moi c'est Mademoiselle PMR »

« Enchanté ! »

« Tu veux des enfants ? »

Je pense que ça l'aurait fait fuir ! D'autant qu'à l'époque, Monsieur PMR vivait encore chez papa-maman, dans une petite bulle.

On apprend d'abord à connaître l'autre, à savoir si ça pourrait coller sur le long terme avant de se dire « on ferait bien un petit mini-nous ».

On s'est marié en juin 2014. A l'époque, je travaillais déjà depuis presque deux ans mais avec un contrat de remplacement. Je ne vais pas te faire un cours de droit mais, pour faire court, à la minute où la personne que je remplaçais revenait travailler, j'étais « virée ».

Vu le côté précaire de ma situation professionnelle, je voulais attendre pour débuter les essais « bébé ». Je remplaçais quelqu'un en maladie et j'allais moi-même prendre un petit congé de d'environ 4 mois… Je ne sais pas pourquoi mais je pense qu'ils auraient vite fait de me remplacer par quelqu'un d'autre…

Mon contrat avait déjà été renouvelé 2 fois et chaque fois, on me faisait miroiter la possibilité d'un CDI.

Un jour, j'arrive au bureau et, alors que j'espérais qu'on m'annonce qu'enfin j'allais passer en CDI, je reçois un mail de ma responsable me disant que mon contrat de remplacement allait être, à nouveau, prolongé. Je fonds littéralement en larmes.

Ma chef de l'époque avec qui je m'entendais très bien me propose d'aller voir la DRH. Celle-ci me reçoit et (je pleure toujours à chaudes larmes) m'explique que rien n'empêche que je tombe enceinte alors que je suis employée sous contrat de remplacement. Elle ne comprend pas pourquoi j'attends un CDI pour faire mon bébé.

A lire également  Les paradoxes de la grossesse : quand le négatif devient positif... et inversement !

Je sors de ce rendez-vous en me disant « eh bien, comme me dit la DRH, je ne vais plus attendre ».  J'étais vraiment impatiente de pouvoir lancer les « hostilités » d'autant plus depuis qu'on avait terminé toutes les visites préconceptionnelles (Non, je ne perd pas la boule, je ne t'en ai pas encore parlé, ça viendra ne t'inquiète pas).

Je patiente ENCORE jusqu'à la fin de ma plaquette de pilule et, du coup, n'en démarre plus une nouvelle. Nous sommes alors en octobre. En accord avec Loumpy, on décide de faire attention le premier mois, afin qu'un premier cycle naturel se passe.

Crédit photo (creative commons): tigerlily713 (Pixabay)

Le premier mois

Avec une petite application installée sur mon téléphone, je surveille les jours où je suis censée ovuler sans pour autant limiter les travaux pratiques à ce jour-là.

Et le jour du début de mes règles arrive et… rien ! Là, je me dis que, comme ma sœur et ma maman, je vais tomber enceinte dès le premier mois d'essai. Je m'invente des symptômes : « Oui, j'ai mal aux seins, des nausées » (non, tu n'es pas la seule à ressentir réellement des choses qui te font croire que ça y est, c'est caisse !). J'attends un jour et je fais un test de . Tu t'en doutes, celui-ci était négatif. Je suis complètement désespérée, c'était clair que je n'aurai pas la chance de tomber enceinte rapidement, d'ailleurs, je suis SURE d'être stérile… (tu sens mon côté légèrement dramatique ?! ).

Les jours passent et les « russes » n'ont toujours pas débarqués. Je commence à reprendre espoir : « Mais, en fait, j'ai fait le test trop tôt ! ». Je refais donc un test, qui se révèle tout aussi négatif que le premier. Quelques heures après ce premier test, je suis réglée. J'ai eu un gros choc, je ne me souvenais plus de comment c'était d'être réglée sans pilule. Il faut que tu saches que la raison principale pour laquelle j'ai commencé à prendre la pilule, c'est parce que j'avais des règles extrêmement douloureuses et quasi hémorragiques à certains moments.

A lire également  Lorsque le Minipuche s'installe... et qu'il faut l'annoncer

Bref, ce ne sera pas un bébé de septembre…

Crédit photo (creative commons) : Steid (Pixabay)

Le deuxième mois

Ce mois-ci, je suis certaine de ne pas être enceinte. On n'a pas vraiment eu l'occasion de « pratiquer » quand il aurait fallu et j'avais été tellement déçue le mois précédent que je ne faisais plus d'illusion.

Le troisième mois

Le 16 février, j'ai une visite de contrôle chez ma gynéco et j'espérais secrètement (je sais, je sais c'est impossible) qu'elle me dise : « Mais Madame, vous êtes enceinte ! Félicitations ! ». Évidemment, rien de tout cela ne s'est produit et je suis repartie toute déprimée avec pour consigne de reprendre rendez-vous après 1 an d'essai sans résultat. Bref, tu l'auras compris, le mois de février n'est pas encore le bon.

Le quatrième mois

Les fêtes de Pâques arrivent et j'organise un brunch pour le passage des Cloches de mon filleul. On boit une petite coupe pour fêter ça et je prends conscience que j'aime quand même bien boire un (grand) petit verre surtout l'été, que celui-ci approche à grands pas donc je me dis « bébé arrivera quand il veut de toute manière et de préférence après l'été… »

Et toi ? Comment se sont déroulés tes essais ? As-tu trouvé ça long ? Étais-tu angoissée à l'idée de te découvrir un quelconque problème de fertilité ?