Menu
Événement

L’envie de fonder une famille

Avant de pouvoir te parler de bébé, de grossesse, ou de pouponner, gâgater… j’ai envie de te raconter comment l’envie de fonder une famille s’est manifestée pour nous…

Mayday, mayday – Flash n’est pas prête ! Tour de contrôle, on a un problème !!!

Lorsque la question s’est posée la première fois pour nous, le Doud et moi, ça faisait à peine un an que l’on était ensemble. Je m’en souviens encore, nous étions en balade à Bruxelles pour un week-end en amoureux et j’avais du retard… À l’époque, je faisais un métier très nomade, encore plus nomade que maintenant, comprendre je partais le dimanche soir et je rentrais le vendredi tard et à cela s’ajoutait un téléphone d’astreinte un peu contraignant et des horaires à rallonge en semaine (oui on peut dormir dans une salle électrique, oui !) . Autant dire, pas idéal pour un enfant là tout de suite maintenant… Et au delà de ça, pas du tout prête dans ma tête : très indépendante, très bien dans ma vie actuelle, et pas forcément envie de tout chambouler.

Notre envie de fonder une famille

Crédits photo : Geralt 

Mais la question s’est posée, et comme à notre habitude, nous en avons parlé : ce qu’on en pensait, lui, moi; ce qu’on aimerait, quand et comment… Lui, prêt mode « tu es la femme de ma vie, je sais que j’aurai des enfants avec toi, alors que ça soit maintenant ou dans un an… ça sera lorsque tu te sentiras prête » (je t’ai dit que j’avais le meilleur des Doud ?) Moi, flipette ascendant paniquée « c’est pas le moment, nous deux c’est trop récent, je t’aime mais je ne suis pas du tout prête à chambouler toute ma vie »… Tu le vois le clivage là ?

A lire également  Merci

Alors on a acheté un test, à deux, et on a attendu le résultat, à deux. Négatif. Ouf. Mais nous avions eu cette discussion, LA discussion et c’était une étape importante, une étape nécessaire.

Et puis… Tout change ?

Les mois ont passé, nos vies se sont ajustées à nos envies (ça a demandé quelques efforts, ne crois pas que tout est tombé du ciel un matin hein) : poser mon sac à dos pour plus de sédentarité, faire quelques travaux, vivre ensemble plus longtemps et se connaitre davantage, conjuguer le futur au pluriel… à cela ajoutons un tas de petits crapouilloux en pagaille dans les familles de nos amis proches, et nous qui gâgations de plus en plus…

Et là, je vais te faire une confidence, qui peut paraître étrange lorsqu’on sait qu’un Minipuche grandit dans mon bidou. Je n’avais pas envie d’un bébé…. les bébés, ça braille, ça ne sent pas bon, ça empêche de dormir (pas taper, pas taper les chroniqueuses…) . Non, je n’avais pas une envie de bébé, mais, au fur et à mesure, c’est une envie de famille qui s’est installée. De famille avec le Doud, de le voir père et d’avoir des projets au long cours, de transmettre à un petit individu, lui donner les clés et les armes pour devenir un adulte bien dans ses baskets, de le voir grandir… Alors, non je ne suis pas folle (en tout cas, pas complètement) je sais bien qu’il faut en passer par la phase bébé, couches et « areuh. ».. Mais je te parle de ce moment précis, où j’ai compris que j’étais prête. J’ai évolué depuis sur ma vision des mini-humains, mais on en reparlera.

A lire également  Comment choisir le faire-part de naissance de son enfant ?

Et nous en avons reparlé. Ça faisait un peu plus d’un an que nous étions ensemble, presque un an et demi. Tôt si on réfléchit à la « norme ». On a réfléchit à ce que ça impliquait, en terme de carrière, de logement, d’ambition, de projets de vie. On a beaucoup réfléchit à l’ordre pour faire les choses. Comme s’il y avait un ordre logique, n’est-ce pas : ne lit-on pas dans les contes que d’abord le prince et la princesse s’embrassent, puis se marient, puis emménagent dans le grand château et enfin sont heureux avec tous leurs enfants ?

Notre envie de fonder une famille

(oui, les contes de fées formatent un poil notre vision des choses…) 

Crédits photo : Pixabay 

Et pourquoi pas ?

On s’est donné un peu de temps, et un jour j’ai dit « et si je prenais rendez vous pour faire enlever mon stérilet ? » et au sourire du Doud j’ai su… nous nous lancions dans la plus grande aventure de nos vies…

Donc, oui c’était tôt; non, nous n’avons pas suivi l’ordre. Mais tout bien réfléchi, nous avons la sécurité de l’emploi, la situation financière, l’amour et l’envie, la certitude que c’est la bonne personne, et tout plein de possibilités de s’adapter à la nouvelle situation. Alors… pourquoi pas ?

Et toi, combien de temps avez vous attendu avec ton amoureux avant de vous lancer dans la grande aventure ? Avez vous fait les choses dans l’ordre, le désordre ??