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A la une / Récit d'accouchement

Mon accouchement [partie 1]

A partir de 38 SA, je devais aller toutes les semaines à l'hôpital, pour un monitoring. Premier monitoring, RAS. Deuxième monitoring, RAS, à part « quelques petites contractions enregistrées, mais qui ne signifient pas forcément quelque chose ». Au monitoring de 40 SA, on m'annonce que, compte-tenu d'un hypothétique-éventuel-mais-non-confirmé diabète gestationnel, l' serait déclenché à la date du terme (soit 5 jours après). Ah non ! L'idée ne me plait pas du tout ! Du coup, je demande un décollement des membranes, qui est susceptible de déclencher un accouchement dans « 3 cas sur 5 ». Il se trouve que 48h après, avec un contraction sporadique par-ci, par-là, je peux dire que je fais partie des 2 cas sur 5 restants ! C'est qu'il s'accroche ce bébé ! Je commence à désespérer, j'aimerai tellement un démarrage naturel ! Je m'agite, je finis de préparer la chambre d'amis pour les grands-parents qui doivent venir s'occuper de Choupinette en notre absence. Je me couche avec la sensation du devoir accompli, et je dis à M. Tad « je crois que tu n'iras pas travailler demain ».

Vers 3h du matin, une contraction me réveille. Je me rendors à moitié, puis une autre. Je regarde le réveil, et guette la suivante. 10min entre chaque, pendant 1h. Bon, on est loin du compte. A 4h, je me lève, je descend pour prendre un petit-déjeuner, et je télécharge une application pour suivre les contractions. Vers 5h, à une contraction toutes les 6 à 7min, j'appelle les grands-parents (qui ont plus d'une heure de route pour arriver). A 6h30, les contractions sont toutes les 5min. Chic chic ! Ça avance plutôt bien on dirait ! Et naturellement en plus ! Une bonne douche, je prépare la fin du sac de (ouiiiiiii j'ai repoussé jusqu'au bout la préparation de ce foutu sac !). Nous partons pour la maternité vers 07h30, et on se retrouve coincés dans les bouchons (ahhhh les joies de la région parisienne). Avoir des contractions dans les bouchons, c'est pas cool. M. Tad, prévoyant, a disposé sur mon siège un sac poubelle (étanchéité) et une grande serviette éponge (absorption), au cas où la poche des eaux déciderait de se rompre pendant le trajet. Il a également prévu un sac plastique supplémentaire car chaque contraction me provoque de grosses nausées.

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Au premier examen, après un looooong monitoring « ahh vous en êtes à 4-5cm, vous voulez la ? » « oui oui oui ! ». Chose dite, chose faite à seulement 11h (mais pourquoi toutes les femmes ont décidé ce jour là d'accoucher entre 09h et 11h ?!). Contrairement à ma première péridurale, j'ai eu un peu plus mal lors de la pose de celle-ci. L'anesthésiste m'a dit qu'il avait eu du mal à passer l'aiguille, que mon dos était tassé (entre les kilos de et ceux de Choupinette qui réclamait encore d'être portée…).

Crédit photo : Parentingupstream

Après la pose de la péridurale, M. Tad va voir pour me réserver une chambre individuelle (s'il y a bien une chose dont je n'ai pas envie, c'est de supporter la promiscuité, et les pleurs d'un autre bébé que le mien, et des visites qui ne me sont pas destinées). Et là, d'un coup, je commence à me sentir toute bizarre. J'hésite un peu, puis je décide d'appeler les sages-femmes (une titulaire et un étudiant). J'explique, avec une élocution super lente, que je me sens comme dans du coton. Branle-bas de combat, en moins de 2, je me retrouve la tête en bas, de l'éphédrine injectée dans ma perfusion. Il s'agissait d'une petite chute de tension (à 7, pas à 2 :-p ), consécutive à l'injection massive d'anesthésiant. Tout rentre dans l'ordre, pile au moment où M. Tad revient. Il n'a même pas eu le temps d'avoir peur !

Ensuite, on attend avec le sourire. A 13h, je n'ai quasi plus de col, sauf un espèce de « petit bourrelet », parce que le bébé est mal positionné et n'appuie pas au bon endroit. Je bouge, j'attends, je m'endors à moitié. M. Tad somnole sur son fauteuil tout dur. Les sages-femmes reviennent, à 15h30, tout est OK pour la descente du bébé. A 16h30, rien n'a bougé. Rien. Malgré l'ocytocine, je n'ai plus qu'une mini-contraction toutes les 10min ! Normalement, il me reste une heure pour que le bébé s'engage dans le bassin « avant qu'on ne l'aide ». Je demande des précisions, et quand le mot ventouse est prononcé, puis cuillères, arg argggggg, je dis que non, qu'il faut qu'il descende tout seul. Pitié, pas d'épisiotomie !

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