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Les débuts de la vie avec bébé : plus faciles qu’il n’y paraît

Je viens proposer mon témoignage de toute jeune maman ! En effet, j'ai accouché le 19 août 2015 d'une adorable petite fille prénommée Alice. Autant dire que la est une toute nouvelle expérience pour moi.

L'idée n'est pas ici de te décrire mon , ni ma , qui ont été terriblement banals (et c'est tant mieux !), mais le début de notre vie à trois.

Bébé heureux

Crédits photo (creative commons) : Donnie Ray Jones

Souvent, au cours de ma grossesse, je me suis posé des questions au sujet de ce bébé qui allait arriver. À 30 ans, pas évident de se dire que l'on va passer d'une relation de couple à une relation tridimensionnelle. Et si on ne s'en sortait pas, entre les couches, les biberons, et les pleurs dont on n'arrive pas toujours à décrypter le sens ?

Et puis bébé est arrivé, et j'ai tout de suite investi mon rôle de maman.

Pour le papa, ça a été plus difficile (d'ailleurs, deux mois après, il m'a confié n'avoir « toujours pas réalisé » !), mais aujourd'hui, il noue une relation privilégiée avec sa fille, à son rythme. J'essaie de m'abstenir de tout jugement, pour ne pas le froisser, et je le laisse progresser sur le chemin de sa nouvelle paternité.

Nos familles ont été, pour leur part, comblées de bonheur, car notre fille est le premier petit-enfant des deux côtés !

Je ne te cache pas que les débuts ont été tout de même excessivement difficiles, mais pas à cause du bébé… à cause de l' !

En effet, avant d'accoucher, je partais du postulat qu'il fallait que je tente l'allaitement et que j'arrêterais si ça ne me convenait pas. À la maternité, j'ai immédiatement donné le sein. Et j'ai bien fait, puisque mon bébé a instinctivement su le prendre. Mais je ne te raconte pas la douleur que ça m'a occasionnée…

De retour à la maison, malgré les conseils de la sage-femme qui venait me rendre visite ponctuellement pour m'aider à mieux allaiter, la douleur était toujours aussi pugnace. Après trois semaines, je me suis rendue à l'évidence : il fallait que je cesse d'allaiter. En effet, ça me causait trop de douleurs : quand mon bébé avait faim, je ne pouvais pas m'empêcher de retarder la tétée de quelques minutes, car j'appréhendais la douleur ! J'étais également épuisée de tirer constamment mon lait à l'aide d'une tireuse.

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Après un sevrage de quelques jours qui s'est révélé un peu compliqué au départ (à cause de l'engorgement mammaire), les choses sont rapidement rentrées dans l'ordre et je suis passée au biberon exclusivement. J'avais vraiment l'impression de renaître ! (Mais je ne t'en dis pas plus, car mon allaitement fera l'objet d'un autre article…)

Les premiers jours ont été un peu problématiques, car bébé prenait certes bien le biberon, mais régurgitait beaucoup, jusqu'à la moitié de ce qui avait été bu, parfois ! Mais après une semaine environ, ça s'est arrangé. Aujourd'hui, bébé ne régurgite absolument plus, tète goulument, et fait correctement le sacro-saint rototo après chaque biberon !

Et les nuits dans tout ça, me demanderas-tu ?

Eh bien, pendant l'allaitement, j'avais coutume de me lever à 2 ou 3h du matin pour nourrir bébé. Autant te dire que les nuits étaient saccadées ! En même temps, je m'y attendais. D'une part, parce que je sais qu'au début, les bébés confondent le jour et la nuit et ont besoin d'un temps d'adaptation. D'autre part, parce que l'on a coutume de dire que le lait maternel, s'il est plus adapté à l'organisme du nourrisson, est cependant moins « calant » que le lait maternisé, d'où la nécessité (supposée) de se lever plus souvent.

Au biberon, les tétées de 3h du matin ont continué un temps. Et puis, vers l'âge de 5 ou 6 semaines, miracle ! Bébé a commencé à faire ses nuits. J'entends par là : s'endormir aux alentours de 21h et se réveiller le lendemain à 7h environ. Un vrai bonheur pour moi, qui rêvais de dormir ne serait-ce que six heures d'affilée !

Côté santé, rien à dire non plus. À la naissance, ma petite merveille a obtenu 10/10 au test d'Apgar. Et depuis, elle n'a jamais été malade ! Les seuls petits soucis que nous déplorons parfois sont assez bénins : un petit érythème fessier de temps en temps, un intertrigo dans le cou, et parfois quelques griffures, car la demoiselle a déjà des ongles longs. Bref, comme tu le vois, rien de grave, et à chaque fois, des produits de parapharmacie en viennent rapidement à bout.

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En ce qui concerne son caractère, nous n'avons pas à nous plaindre non plus. Elle ne pleure quasi jamais sans raison et ces raisons se résument au fameux triptyque biberon-dodo-couche ! Mais ne nous leurrons pas : elle a quand même son petit caractère. J'en veux pour preuve cette fois où, dans un magasin, elle ne cessait pas de pleurer, alors que dès qu'on poussait la porte pour la promener à l'extérieur, elle se calmait illico !

Aujourd'hui, elle a 2 mois bien tassés et nous vivons avec elle un début d'interactivité très intéressant. Quand nous lui faisons des bisous sur la joue ou que nous lui parlons d'une voix douce en la regardant dans les yeux, elle réagit par des sourires ! Elle commence aussi progressivement à suivre des yeux les objets et les personnes qui se situent près d'elle. C'est fascinant d'observer la vitesse de son développement physique et cognitif.

Si j'écris ce témoignage aujourd'hui, c'est essentiellement pour rassurer les futures mamans angoissées par l'arrivée imminente de leur progéniture et tous les tracas que ça peut engendrer. Non, un nourrisson ne constitue pas nécessairement un enfer pour les parents, et certains, comme le mien, peuvent s'avérer très faciles à vivre !

Après, je ne dis pas que cette situation va perdurer pour nous. J'ai conscience qu'elle va grandir, gagner en mobilité, en réflexes, et que la gérer risque d'être plus difficile. De plus, un bébé « facile » n'est pas le gage d'un enfant sage dans quelques années.

Donc je croise simplement les doigts pour que ça dure le plus longtemps possible. En attendant, je profite de mon congé maternité pour dorloter ma fille comme il se doit !

Et toi ? Avais-tu des craintes concernant l'arrivée de ton enfant ? As-tu été rassurée par les premières semaines que vous avez partagées ? Ou au contraire, trouves-tu le début de votre relation compliqué ? Viens en parler avec nous !

Toi aussi, tu veux témoigner ? C'est par ici !