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Les vacances au ski

Cette année, sponsorisés par le CE de mon mari, nous nous sommes rendus tous les quatre à la montagne.

Les trajets en voiture : angoisse par anticipation

Nous avons longuement hésité à prendre le train (liberté de mouvement, possibilité d'aller visiter la voiture bar ou les WC en guise d'attractions tout le long du trajet).

Ce qui nous a freiné ? Le volume de bagages (montagne en hiver = vêtements classiques + combinaisons+ casques de ski, sans compter les couches et les bouteilles de lait de Numérobis = 3 valises plus un sac isotherme pour la nourriture plus un sac de jouets). Et aussi la perspective de 2 changements avec le barda, les escaliers dans les gares. Et puis la montée de la vallée vers la station en bus ne nous tentait que moyennement.

Bref, tout ça pour dire que voilà, nous avons pris la voiture pour un loooooonnnng trajet ce qui ne nous arrive que très rarement (deux fois par an, pour les vacances, en même temps que la transhumance nationale, en bons franciliens que nous sommes). Finalement, nous avons fait 2 grosses pauses pour le déjeuner et le goûter, et hormis un vomi bien cracra de Numérobis à l'aller, plus une crise de larmes (une bonne heure en stéréo), nous avons réussi à rejoindre notre destination.

Crédit photo : photo personnelle

Oui, ça met de très bonne humeur de voir la chaîne du Mont Blanc le matin en haut du télécabine.

Le séjour

Nous avions opté pour des vacances de grosses feignasses reposantes d'un point de vue logistique : un tout-compris ! Ainsi, nous étions en pension complète (très adaptée aux petits, avec mise à disposition de chaises hautes, rehausseurs, bavoirs silicone, petits pots, blédine à la demande). La garderie pour Numérobis était dans l'hôtel, Choupinette était emmené en navette au jardin des neiges. Et nous… nous avions juste à aller skier en amoureux !

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Partager le plaisir de la glisse et la beauté des paysages, être légers dans nos déplacements (rien d'autre que notre propre matériel !), avoir le plaisir d'être côte-à-côte sans avoir besoin de meubler le silence sur le télésiège…  Honnêtement, après 3 ans sans vrais longs tête-à-tête (je ne compte pas les quelques dîners que nous avons pu faire) , ça nous a fait un bien fou.

Tous les après-midis, après la sieste, nous allions faire de la luge avec les enfants. Numérobis semblait très perplexe au début, et moyennement enchanté (disons-le clairement : il détestait enfiler combinaison et bottes). Au bout de quelques descentes, il s'est mis à protester quand on l'a sorti de la luge pour la prêter à sa sœur. Le lendemain, le problème était résolu : chacun sa luge, toutes deux empruntées à la réception de l'hôtel ! Par contre, deux fois plus de fatigue pour nous, les remonte-luges.

L'Ecole de Ski

Choupinette, trois ans et trois mois, allait donc au jardin des neiges.

Le premier jour, toute mignonne dans sa combinaison un peu trop grande, elle est montée d'un pas décidé dans la navette. Nous sommes passés voir en milieu de matinée comment ça se passait. Et là, catastrophe ! La moitié des enfants était au sol, en train de pleurer, les moniteurs enjambaient les corps épars en les traitant de gros bébés. J'ai même entendu l'un des moniteurs dire « oh ! il y en a un qui s'est endormi ! » (sur la neige donc) (je te rassure, il faisait assez chaud, il ne risquait pas l'hypothermie). Choupinette était en larmes, et a insisté pour repartir avec nous avant la fin du cours. Après un débriefing avec elle, nous avons convenu qu'il fallait qu'elle y retourne le lendemain. En parallèle, nous nous sommes renseignés pour les cours particuliers, parce qu'il était hors de question qu'elle soit dégoûtée du ski à cause d'un manque de pédagogie.

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Le lendemain, il y avait une réelle amélioration. Les jours suivants également. A la fin de la semaine, elle réussissait à descendre une petite pente, tourner, faire un chasse-neige.

Crédit photo : photo personnelle

Ils sont trop mimis, tout minis sur leurs petits skis !

Je t'avoue que pour la motiver à aller au jardin des neiges et à s'appliquer et nous avons usé et abusé de « la carotte » : la médaille de l' de ski (qu'on a que si on travaille bien en allant tous les jours à l'école de ski, et uniquement si on reste courageuse sur les skis, et qu'on ne pleure pas si on tombe ou si on n'y arrive pas). Je te rassure, au club Piou-piou, tous les enfants repartent avec une médaille. Nous étions très surpris de l'élévation globale du niveau de ski et des exigences pour chaque niveau.

Choupinette était très triste de la fin de ses vacances et n'avait clairement pas envie de repartir ! Numérobis était trop petit pour pouvoir vraiment profiter de ce séjour (il ne marchait pas encore) mais il devrait bien plus s'amuser la prochaine fois. Nous, nous ne nous sommes pas franchement reposés, mais nous nous sommes bien changé les idées.

Et toi, tu aimes la montagne en hiver ? Partisane de « il n'est jamais trop tôt pour commencer le ski » ou au contraire « il sera bien temps qu'ils commencent plus grands » ? Vacances tout inclus ou logistique personnelle ? Raconte !