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Et si on parlait du fameux baby-blues ?

Bonjour les mamans !

Petite introduction voici le pourquoi du comment :
Aujourd'hui, j'écris ce texte afin d'aider d'autres mamans qui sont peut-être dans mon cas, mais aussi pour m'aider moi-même à aller mieux.

Je vais vous parler d'un sujet assez tabou : la fameuse dépression post partum
Je trouve que c'est joliment dit pour une chose qui détruit tant la vie de milliers de femmes.

J'ai lu plusieurs articles sur ce mal qui ronge tant de jeunes mamans.

Ce mal qui vient frapper à votre porte sans prévenir ou presque
Ce mal qui fait tant de dégâts, qui vous change psychologiquement et physiquement.
Et oui chères mamans ce mal existe et bien que je fasse partie des femmes qui pensait « ça ne peut pas m'arriver. »
Et bien si il m'a bien eu, mais je suis bien décidée à ne pas le laisser gagner.

Qui je suis ?
Je suis l' « heureuse « » maman de 2 petits garçons (7ans et 6mois) et mariée depuis plusieurs années.
Mais surtout une personne normale, sans chichi.

J'ai fait un très « léger « baby blues lors de mon premier , alors je ne pensais pas en faire plus lors de mon deuxième accouchement.
D'autant plus que notre décision d'avoir ce 2e bébé était mûrement réfléchie, désiré et tout le tralala.

Et l'histoire commença :
au début tout se passer bien, j'avais pu trouver un bon côté si je peux dire à toutes ces restrictions dues à la crise sanitaire de la covid 19 et demandait une sortie précoce de la .
Mon aversion pour les hôpitaux, à eu une fois de plus raison de ma patience et il était primordial pour moi de rentrer près de mes 2 hommes avec le petit dernier.
Les premières semaines se sont bien déroulées, malgré un allaitement exclusif épuisant, je commence à sentir que les choses devenait de plus en plus difficile, mais je tenais le coup.
Après un mois et demi (ce qui aurait dû me mettre la puce à l'oreille) je me retrouve à passer une journée interminable avec mon bébé accroché à mon sein qui demande être allaité sans cesse, à la fin de la journée BINGO, je n'avais plus de lait.

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PANNE SÈCHE !
Après un (gros) moment à sentir et à avoir tenté plusieurs choses pour relancer ma lactation, je prends la décision d'arrêter mon allaitement, car je sentais l'épuisement de plus en plus monter.
Tout en me répétant que j'avais au moins essayait et que bébé avait bien grossit et avait un bon poids, je sortais doucement de cette culpabilité.
Les semaines se ressemblent puis peu à peu, je me sens basculer dans un mal-être.
Moi qui suis d'une nature assez patiente et conciliante et positive, je commence à ne plus supporter certains aspects de la personnalité de mon mari.
Les petits défauts de l'être aimé deviennent alors énorme et absorbent tout ce qu'on à aimé un jour chez l'autre.
Mon fils aîné qui est la copie conforme de son papa (pas besoin de test ADN) au niveau du caractère ne tarde pas à en faire les frais. Je n'ai malheureusement plus aucunes patience avec lui.

Aujourd'hui, je suis dans un état d'esprit très déstabilisant, mon couple est au bord du gouffre, je ne me reconnais plus et déteste la personne, mais surtout la maman que je suis avec mon aîné.

Je précise, oui avec mon aîné, car les articles parlent souvent du manque d'intérêt que l'on peut ressentir pour son bébé ou pour la maternité en générale (mais pas pour le reste de la tribu)

Car il n'en ai rien chez moi, au contraire, je suis fusionnelle avec mon bébé, j'ai un amour pour lui qui est indescriptible et parfois, j'ai l'impression qu'il n'y a que lui qui compte au détriment de mon fils aîné et de mon mari.
Un amour si intense, qu'il fait parfois mal et qui lui ai exclusif.
Je pense que la dépression post partum est bien là et j'ai donc pris la décision de voir le psychologue de la maternité après en avoir discuté avec ma sage-femme (qui est adorable et très professionnelle),
elle sent qu'elle doit passer la main.
J'écris donc ce texte pour vous d'écrire ce que je ressens aujourd'hui, je ne suis pas encore sortie de l'auberge, je vous l'accorde ma vie ne vous fait pas rêver.
Mais ce qui différencie cette journée c'est que j'ai pris rendez-vous pour me faire aider et en l'ayant fait, je pense que j'ai actionné le bouton STOP !!!

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Prendre conscience du mal qui nous ronge et un premier pas vers la guérison.

J'aimerais que l'on s'accompagne dans ce chemin pleins de bosses et de montagnes à franchir. Pour enfin retrouver notre sérénité et surtout se retrouver soi-même.