Menu
A la une / Récit de grossesse

Cette deuxième grossesse si différente : le premier trimestre

Contrairement à ce que nous disait récemment Camomille, à l'aube de mon dernier trimestre, je peux te dire que mes deux grossesses auront été radicalement différentes ! Je te propose donc une série de trois articles décrivant mon parcours du combattant avancée dans cette deuxième , en comparant mes sensations, mes symptômes et mon ressenti, trimestre par trimestre.

Commençons par le commencement : le fameux et souvent redouté premier trimestre !

Côté physique

Oh la la, qu'il a été dur, ce premier trimestre ! Déjà que c'était celui que j'avais le moins aimé, lors de ma première grossesse, là, j'ai battu des records.

Un début plutôt calme

Pour résumer, la dernière fois, j'avais eu pas mal de douleurs de ballonnements et des angoisses à n'en plus finir sur l'évolutivité de ce petit oeuf, que je m'attendais à perdre d'un jour à l'autre. Bon, là, je ne vais pas te mentir, niveau angoisse j'étais aussi bien au taquet.

Mais physiquement, contre toute attente, j'étais plutôt en forme. Pas de prise de poids rapide, pas de ventre qui passe du jour au lendemain en mode bouée de plage. Au contraire, alors que tout le monde m'avait mise en garde en me disant que le corps se souvient et que les formes arrivent bien plus tôt, mon bidon à moi a voulu se la jouer rebelle, et en fin de premier trimestre, il restait toujours aussi discret.

En toute fin de premier trimestre, un petit bidon qui décide de continuer à se faire discret !

Mais une fin mouvementée

Mais bon, comme je vous l'expliquais la dernière fois, j'ai été rattrapée au bout d'un mois et demi par LE symptôme bien connu et emblématique de cette état : les nausées ! Je crois que j'ai enfin pleinement compris ce symptôme d'hyperémèse gravidique dont Urbanie nous parlait, et pourtant, je pense mon état était loin de celui que connaissent les femmes qui en souffrent. Mais j'étais suffisamment gênée, surtout le soir et la nuit, pour que cet état me mène jusqu'à l'épuisement : j'ai fini par être arrêtée pendant une bonne semaine, histoire de me remettre sur pieds.

Depuis, les nausées se sont certes atténuées, mais je continue à avoir besoin de prendre mon anti-histaminique / anti-nausées tous les soirs (je te rappelle que je rentre dans le troisième trimestre la semaine prochaine ! Arf !), sous peine d'en souffrir tout au long de la journée du lendemain.

Bon, et pour faire bonne mesure, une petite douleur persistante s'est mise à s'inviter dans mon quotidien. Dès que je portais ChérieChou ou que je me baissais pour jouer avec elle, je sentais un point me tirailler, juste au-dessus de mon bassin. Un soir, alors que Mister F. était allé se coucher avant moi, je me suis retrouvée clouée au canapé par une douleur vive dans le bassin. J'ai fini par me traîner littéralement jusqu'à notre chambre (heureusement que nous n'avions pas encore déménagé, à l'époque, parce que je n'aurais pas survécu à la montée d'escaliers !) comme la pauvre loque souffreteuse que je suis (on ne se moque pas !) et par arriver tant bien que mal à me hisser sur mon lit. Tu crois que Mister F. se serait réveillé, lui qui bondit comme un ressort quand il entend sa fille se 2 ans remuer dans son lit ? Tu parles !

A lire également  Quel Disney regarder selon l'âge de nos enfants ? Peut-on visiter le parc à 3 ans ?

Bref, j'avais quand même senti venir le truc puisque j'avais justement rendez-vous le lendemain chez l'ostéopathe. Elle me confirme ma crainte qu'une sciatique est effectivement en train de s'installer. Ce n'est visiblement pas rare lors d'une seconde grossesse, les ligaments étant, au fur et à mesure des grossesses, de plus en plus sensibles aux hormones. Elle me rassure, me manipule, me retape, mais me prévient : il y a de grandes chances pour que la douleur se réinstalle, et il n'y a pas forcément grand chose à faire !

Quelques semaines plus tard, ma sage-femme me prescrit une ceinture lombaire, qui m'aide à soulager les grosses crises. Et vous savez quoi ? Ça plaît beaucoup à ChérieChou, qui peut y « ranger » tous ses Legos :

Eh oui, que veux-tu, je suis une mère multi-tâches !

Et dans la tête ?

Côté physique, j'ai donc connu des hauts et des bas. Mais ce n'est rien à côté des montagnes russes qui se sont données à cœur joie dans mon pauvre petit cerveau.

Moins de temps, moins d'angoisses…

Dès le test positif, les choses ont été différentes : là où, pour ChérieChou, nous avions pris le temps de savourer cette nouvelle, de la couver précieusement et d'en profiter à deux en nous regardant amoureusement d'un air béat, la réalité nous a bien vite rattrapée pour cette seconde grossesse. Alors certes, le week-end qui a suivi notre découverte, nous sommes restés sur notre petit nuage, mais bien vite, notre petite fille nous a ramené à la réalité, en enchaînant les crises de colère et de frustration, et en accaparant toute notre attention. Peut-être avait-elle senti qu'une grande nouvelle venait de bouleverser l'équilibre de notre famille ? Bref, forcément, ça ne nous a pas laissé beaucoup de temps pour nous projeter dans cette nouvelle grossesse, mais là, je dois dire que ce n'était pas plus mal, étant donné mes angoisses, la première fois.

A lire également  La sexualité pendant la grossesse ; comment se préparer

Et puis, forcément, gérer le quotidien de jeunes parents, ça ne laisse pas beaucoup de temps pour souffler et pour se poser calmement et réfléchir aux futurs aménagements à venir, dans les mois qui viennent. Finalement, avant même qu'on ait eu le temps de digérer la nouvelle, la date de l'échographie du premier trimestre est arrivée et nous a permis de mieux réaliser que la famille était en bonne voie de s'agrandir !

Nouvelle grossesse, nouvelles angoisses !

Mais bon, comme tout n'est pas rose, qui dit nouvelle grossesse, a fortiori avec un enfant en bas âge gardé en collectivité, dit nouvelles angoisses. Ma gynéco ayant trouvé pertinent de me mettre en garde contre le fameux CMV (cytomégalovirus, pour les intimes), en m'énonçant toutes les consignes d'hygiène à instaurer, je me suis mise à stresser au moindre contact baveux avec ChérieChou (et oui, quand ton enfant a tout juste 2 ans, il y a un certain nombre de situations baveuses difficilement évitables ! 😉 ).

Malheureusement, pour nous, les angoisses liées aux maladies que pouvait rapporter ChérieChou de la crèche ne se sont pas arrêtées là, et ont culminé en début de second trimestre… Mais je te garde le meilleur pour la suite !

Pour résumer : G1 versus G2

Les symptômes ont été plus classiques, cette fois-ci, mais aussi plus difficiles à vivre. C'est sûr, le fait de devoir gérer une petite fille de 2 ans ne m'a pas permis de me reposer autant, cette deuxième fois. Mais je trouve malgré tout que ces trois premiers mois ont été beaucoup plus éprouvants, physiquement, principalement à cause des nausées qui continuent à me gâcher la vie, tous les soirs et une bonne partie de la journée.

Dans la tête, par contre, j'ai été globalement plus sereine. Ma principale source d'angoisse concernant la réaction de ChérieChou, j'ai eu l'immense bonheur d'être rassurée à ce sujet, dès le moment où nous lui avons annoncé.

Au final, cette si belle récompense de voir ma fille attendrie par la nouvelle compense mon état physique déplorable, et je dirais qu'au match grossesse 1 versus grossesse 2, c'est la deuxième qui l'emporte !

Et toi, tes grossesses ont été toutes semblables ? Est-ce que les symptômes ont été similaires ou plutôt complètement différents ? Qu'est-ce qui a changé entre la première grossesse et la (ou les) suivante(s) ?

Toutes photos : photos personnelles