J’ai découvert Dans Ma Tribu au cours de ma seconde grossesse et j’y ai passé beaucoup de temps. Vive les petites pauses au boulot avec tisane et chocolat devant le blog ! C’est donc une grande joie pour moi de pouvoir y participer à mon tour du côté chroniqueuses.
Et c’est là que tu dois te demander « Mais pourquoi Tchika ? ». Elle est espagnole ? Elle adore le Tango ? Elle a une villa sur la Costa del Sol ?
Et bien, pas du tout.
Pourquoi Tchika ?
(Tu apprécieras mes efforts pour mener le suspense à son comble).
Tchika est un souvenir de mes années universitaires où je passais mon temps à glander méditer activement sur la vie, affalée n’importe où pourvu que je puisse y prendre racine (dans le salon de mon kot, dans les cafés, sur les bancs des parcs…). Avec mes copines, on s’appelait « Chica ! » et on divaguait grave rêvassait naïvement.
Crédit photo (Creative Commons) : StockSnap
L’avenir était limpide. Trouver l’homme de sa vie, se marier, acheter une grande maison avec jardin à la campagne-un monospace-un labrador, mettre en route deux bébés (histoire d’économiser une grossesse) et bien sûr, exercer à temps plein un métier palpitant et lucratif, voyager partout, faire du sport-des après-midis Spa-du shopping, se consacrer à de palpitants ouvrages de développement personnel et le reste du temps, et bien, on continuerait comme d’hab (glander méditer activement sur la vie).
Tout ça pour nos 28 printemps évidemment.
Qu’en est-il aujourd’hui ?
J’ai vieilli gagné en splendeur ce que j’ai perdu en fraîcheur (enfin, je l’espère haha). Et je n’ai plus du tout le temps de glander méditer activement sur la vie. Avec mon compagnon, papa formidable, nous habitons un appartement bordélique charmant où nous nous efforçons d’élever du mieux que nous pouvons nos trois bambins. En ordre d’arrivée : Tornado, 5 ans ; SuperNana, 2 ans et Choubidou, 8 mois.
Entre mes contrats de travail et ma logistique familiale, je suis souvent (tout le temps) débordée. Inutile donc de spécifier que si je voyage c’est surtout entre la crèche et le pédiatre, que si je fais du sport, c’est pour étendre des tonnes de linge (mince, j’ai encore oublié mes exercices pour le périnée !) et que si je compulse des ouvrages de développement personnel, c’est pour comprendre pourquoi Tornado ne veut jamais aller dormir ou les raisons pour lesquelles SuperNana se met à piquer une crise. Bref, quand on est de nature tranquille et rêveuse, adorant dormir et glander méditer activement sur la vie, se retrouver à 38 ans mère de famille nombreuse peut être très déstabilisant.
Et merveilleux.
Sur quoi porteront mes chroniques ?
Maman débordée, on parlera donc… Surprise ! Des mamans débordées héhé. Des difficultés à concilier vie familiale, vie professionnelle et vie personnelle (euh, persoquoi ?). Des employeurs qui ont de toute évidence oublié qu’ils avaient eux-mêmes été enfants ou pire, qu’ils ont eux aussi des enfants. Si tu ne vois absolument pas de quoi je veux parler, c’est que tu es une petite vernie !
Et puis, on parlera de choses plus légères. Comme des habitudes et astuces à mettre en place pour se libérer un peu de temps libre (et pas seulement pour se rendre pépère à la toilette, hein). J’aborderai aussi des expériences qui me tiennent à cœur comme le fait d’avoir choisi de scolariser mes enfants dans une langue étrangère dès la crèche. Ce qui me rappelle que je dois bosser ma leçon du jour où je ne vais encore rien comprendre à ce que me racontent les puéricultrices ! (débordééééeee…).
Crédit photo (Creative Commons) : mpkino
Es-tu, toi aussi, une maman débordée ou organisée au poil ? Comment arrives-tu à concilier toutes tes casquettes ? J’ai hâte de te lire !